Méditerranée… Mer Morte…

Méditerranée… Mer Morte…

La prochaine génération connaîtra peut-être la seconde Mer Morte… L’Ifremer, dont on ne peux mettre les résultats de ses études en doute, continue de nous alerter sur l’état de notre Mare Nostrum… en vain semble-t-il !

Depuis 2009, la quantité de déchets marins en Méditerranée a augmenté suffisamment pour qu’elle se hisse ainsi à la première place des mers d’Europe les plus polluées. C’est le résultat du premier suivi sur le long terme des déchets marins méditerranéens mené par l’Ifremer et publié dans la revue Marine Pollution Bulletin.

Des déchets présents sur 90 % de la zone d’étude, à toutes les profondeurs




En termes de répartition géographique, on retrouve ces macro-déchets sur près de 90 % de la surface échantillonnée dans les deux zones d’étude : le Golfe du Lion et la côte orientale corse. «  La Méditerranée est la mer européenne la plus polluée par les déchets », alerte Olivia Gérigny de l’Ifremer. Tous les canyons sont affectés, davantage ceux proches des côtes que ceux plus au large. Deux autres zones principales d’accumulation de déchets se distinguent : l’une au large de Marseille, l’autre au nord-est de la Corse. Les déchets marins sont transportés depuis la terre, par les cours d’eau ou les intempéries. D’autres sont jetés directement en mer ou sur les plages. Les sources sont multiples : la navigation commerciale ou de plaisance, la pêche, l’aquaculture, les décharges, les zones industrielles ou urbaines.

Un petit rappel : Chaque année dans le monde, 8 millions de tonnes de plastiques sont déversées dans les océans, dont 200 000 tonnes en Méditerranée.